Les voitures neuves et d’occasion connaissent un premier semestre difficile

Les immatriculations de voitures d’occasion ont connu des hauts et des bas cette année. L’année a commencé au même niveau que 2021, puis s’est enfoncée dans une profonde vallée, a semblé se redresser quelque peu en mai, mais a plongé à nouveau dans le rouge en juin. Au cours du mois dernier, 58 322 voitures d’occasion ont été réimmatriculées, soit une baisse de -13,0 % par rapport à l’année dernière (67 059 unités). Le nombre cumulé d’enregistrements pour le premier semestre (329 971 unités) est inférieur de 10,2% à celui de l’année dernière (367 518). Volkswagen reste la marque d’occasion la plus populaire, suivie de BMW, Opel, Mercedes et Peugeot. Les immatriculations de voitures neuves n’ont pas non plus évolué ; au contraire, elles ont encore baissé par rapport à 2021, qui était déjà une mauvaise année. En juin, il n’y a eu que 34 814 nouvelles immatriculations, soit -15,3% de moins qu’en 2021 (41 126). Les chiffres du premier semestre se soldent donc par une baisse de -15,9%, soit 195 387 contre 232 391 en 2021. Cela représente une différence de pas moins de 37 004 véhicules neufs, soit à peu près le nombre de véhicules vendus au cours d’un mois moyen. Toujours par rapport à 2020 – où les salles d’exposition ont été fermées pendant des semaines durant le verrouillage – nous avons maintenant près de 25 000 unités de retard.  

Filip Rylant, porte-parole de TRAXIO, résume succinctement le mois de juin et le premier semestre de l’année :  » Le nombre de voitures immatriculées – tant d’occasion que neuves – en juin est à nouveau resté inférieur aux chiffres de l’année dernière. On a enregistré 58 322 voitures d’occasion, soit -13% de moins qu’en 2021 (67 059 unités). Les voitures particulières neuves ont même chuté de -15,3% en juin alors que 2021 était déjà une mauvaise année. En cumul sur le premier semestre, on a enregistré -10,2% de voitures d’occasion en moins et même -15,9% de voitures neuves. Les raisons de ce déclin sont bien connues : augmentation de la longévité, baisse de la confiance des clients, incertitude quant à la mobilité future et situation en Ukraine. En conséquence, le nombre de visites dans les salles d’exposition de nos distributeurs de marques est en baisse depuis un certain temps déjà et les nouvelles voitures vendues sont souvent livrées avec de longs retards. Sur le marché des voitures d’occasion, l’intérêt des clients diminue, mais les prix restent relativement élevés car l’afflux est encore insuffisant pour les segments populaires. Une nouvelle augmentation de la durée de vie combinée à une incertitude supplémentaire due au nouveau régime fiscal en Wallonie menace de mettre encore plus de pression sur le marché automobile, ce qui entraînera inévitablement un vieillissement du parc automobile : l’âge médian est déjà passé de 7 ans et 2 mois à 7 ans et 11 mois en un an, tandis que l’âge moyen est déjà de 9 ans 5 mois et 18 jours. «