Shell envisage de mettre fin à sa collaboration avec Gazprom
Fin février, le conseil d’administration de Shell a annoncé son intention de se retirer de ses projets communs avec Gazprom et ses entités apparentées, comprenant notamment sa participation de 27,5 % dans le projet de construction de l’usine de gaz naturel liquéfié Sakhalin-II, sa participation de 50 % dans le Salym Petroleum Development et le projet énergétique Gydan. À la fin de 2021, Shell disposait d’environ 3 milliards de dollars d’actifs fixes dans ces projets en Russie. Shell envisage également de mettre fin à sa participation au projet de gazoduc Nord Stream 2.
« Nous sommes choqués par la perte immensément regrettable de vies humaines en Ukraine résultant d’un acte insensé d’agression militaire qui menace la sécurité européenne », a déclaré Ben van Beurden, le directeur général de Shell.
Les employés de Shell en Ukraine et dans d’autres pays ont collaboré pour gérer la réponse de la société à la crise sur le terrain. Shell coopère également avec des partenaires et des organisations humanitaires pour soutenir les opérations de secours.
« Notre décision de nous retirer a été prise avec conviction », souligne Ben Van Beurden. « Nous ne pouvons pas – et ne voulons pas – rester les bras croisés. Notre priorité immédiate est la sécurité de notre personnel en Ukraine et le soutien de notre personnel en Russie. En échangeant avec les gouvernements du monde entier, nous examinerons également dans le détail les implications commerciales de cette crise, notamment l’importance d’un approvisionnement énergétique sûr pour l’Europe et d’autres marchés, dans le respect des sanctions en vigueur. »