De plus en plus d’exploitants de car-wash se plaignent au sujet de la concurrence déloyale des car-wash manuels

CST
CST CST-Logo.jpg

Signez sans plus attendre la pétition ci-jointe du Groupe CST

La Comité du Groupe CST a récemment reçu une lettre de Peter Van den Neucker, exploitant du Carwash Seashopping à Middelkerke, dans laquelle il a exprimé son mécontentement à l’égard de la concurrence déloyale faite par les car-wash manuels. Actuellement, ces derniers ne doivent en effet pas se conformer à l’article 5.15.0.9 de la réglementation Vlarem. Ce n’est qu’à partir du 1er janvier 2017 qu’ils seront obligés d’installer une cuve de décantation, un séparateur d’hydrocarbures et un filtre à coalescence, alors que cette obligation s’applique déjà aux exploitants des car-wash (portiques ou tunnels de lavage) dont la consommation d’eau annuelle est supérieure à 1.500 m³ depuis 2015. Il s’est donc adressé au Cabinet de la Ministre flamande de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Aménagement du Territoire Joke Schauvliege afin de soulever ce problème. Sa plainte a cependant été déclarée irrecevable. Le Comité du Groupe CST estime donc qu’il est temps que les exploitants de car-wash flamands s’unissent et désire envoyer un message clair et fort au Cabinet de la Ministre Joke Schauvliege.

Mail envoyé au Cabinet

« D’après l’article 5.15.0 9, les car-wash manuels étaient eux aussi obligés de disposer d’une cuve de décantation, d’un séparateur d’hydrocarbures et d’un filtre à coalescence dès le 1er janvier 2015. Mais j’ai ensuite appris qu’en octobre 2014, la date limite imposée aux car-wash manuels avait soudainement été reportée au 1er janvier 2017, et que les car-wash qui proposent des lavages à la main bénéficiaient donc de 2 ans de sursis. J’ai de ce fait envoyé un e-mail au Cabinet de la Ministre Joke Schauvliege afin de lui demander des explications concernant ce report. Sa réponse a cependant été pour le moins surprenante. Le Cabinet a en effet répondu que dans les conditions de déversement imposées au secteur par l’art. 5.15.0.9, une distinction était opérée entre les établissements automatiques et non automatiques », explique Peter Van den Neucker. « Dans la pratique, cela signifie qu’un tunnel ou un portique de lavage est obligé d’installer un système de recyclage et de limiter sa consommation d’eau fraîche à 80 litres par véhicule. Cette règlementation a pour but de protéger l’environnement, ce qui ne pose aucun problème en soi. Mais il est injuste que les car-wash manuels ne doivent PAS se soumettre à ces obligations, car cela signifie qu’ils auraient donc le droit d’utiliser des quantités illimitées d’eau fraîche pour chaque véhicule et de déverser leurs eaux usées sans aucune obligation de recyclage, et ce même s’ils consomment plus de 1.500 m³ d’eau par an ! »

Deux poids, deux mesures

« Je trouve qu’il s’agit d’une injustice flagrante, ainsi qu’une forme de concurrence déloyale, qui ne fait que contribuer aux abus. Il n’est tout de même pas normal que les exploitants de tunnels et portiques de lavage automatiques doivent réaliser des investissements, sans même parler des contrôles qui vont de pair, alors que les car-wash manuels peuvent utiliser autant d’eau qu’ils le désirent et déverser leurs eaux usées sans devoir investir un seul sou. Cela leur permet en effet d’appliquer des tarifs bien plus bas pour leurs lavages, ce qui nous fait de surcroît perdre des clients, ainsi que des revenus.

Pétition du Groupe CST

Ce n’est pas la première fois que le Comité du Groupe CST reçoit des plaintes concernant cette problématique. L’organisation estime donc qu’il est nécessaire d’agir. Voilà pourquoi le Groupe CST invite tous les exploitants d’une installation de car-wash automatique à signer la pétition, que vous avez reçue avec le magazine professionnel Service Station Magazine ! Le problème a un impact sur l’entièreté du secteur du car-wash. CST veut de ce fait envoyer un message clair et fort au Cabinet de la Ministre flamande Joke Schauvliege et prouver que la lacune dans la législation dont il a été question dans cet article est source de concurrence déloyale, qui touche de nombreux exploitants de car-wash.

Auteur: Service Station

Il n'est pas possible de commenter cet article.