La moitié des car-wash contrôlés au cours de l’année passée n’étaient pas en règle
C’est ce qu’a communiqué Philippe De Backer, Secrétaire d’État à la Lutte contre la fraude sociale, fin février 2018. En 2017, 128 contrôles sociaux ont en effet été menés dans le secteur du car-wash, et des infractions ont été constatées dans plus de 50 % des cas. Il s’agit entre autres de travail en noir, de travail illégal, de permis de travail manquants, de documents complétés de manière incorrecte, d’infractions à la législation environnementale, etc.
« Ce travail en noir n’est que la partie émergée de l’iceberg. Souvent, d’autres problèmes se cachent derrière celui-là, et nous constatons qu’il existe parfois même des liens avec des trafiquants d’êtres humains et des milieux criminels. Nous ne pouvons donc pas accepter cela. Les sociétés malhonnêtes doivent disparaître, et les car-wash honnêtes doivent être protégés. Je tiens aussi à me focaliser sur les car-wash manuels, car c’est là que l’on constate le plus de fraude. Certaines de ces exploitations ne demandent que quelques euros pour un lavage, ce qui est tout simplement impossible lorsque l’on veut employer son personnel légalement. Je demande de ce fait à tous ceux qui tombent sur de tels car-wash manuels de contacter le point de contact pour une concurrence loyale et de signaler l’existence de ces exploitations. » À la fin de l’année passée, un Plan pour une concurrence loyale dans le secteur du ca-wash a d’ailleurs été rédigé dans le but de faire face à cette problématique.