Mattheeuws Transport fait appel à une société de surveillance pour sa station-service

Des barbelés, un éclairage supplémentaire et une société de sécurité : l’entreprise de transport Mattheeuws de Veurne investit dans la sécurité contre l’escalade des transmigrants. « Nous voulons que nos chauffeurs se sentent en sécurité et éviter les dommages économiques », explique-t-il.

Située dans la zone frontalière avec la France, dans la ville de Veurne en Flandre occidentale, l’entreprise de transport Mattheeuws est depuis longtemps confrontée au problème de l’escalade des migrants qui veulent passer de la France à la Grande-Bretagne. « Ces dernières semaines, les nuisances ont augmenté. Les grimpeurs ne se contentent plus d’ouvrir les bâches sur le côté du camion, ils s’introduisent également par le toit de la remorque. C’est beaucoup plus difficile à contrôler », explique Mathieu Vander Paelt de Mattheeuws.

« S’ils sont découverts, nos chauffeurs sont confrontés à des agressions verbales, voire physiques. C’est donc pernicieux pour le moral de notre personnel, mais cela contamine aussi la cargaison et la compagnie d’assurance n’intervient plus dans les dommages causés à nos remorques. »

Un préjudice économique

La station-service de M. Mattheeuws subit également les conséquences du problème. « Les chauffeurs d’autres transporteurs évitent de s’y rendre par crainte que des contrebandiers et des transmigrants ne s’y introduisent. Les dommages économiques sont donc considérables ».

Mattheeuws Transport a donc décidé de renforcer la sécurité de son site et de sa station-service. « Depuis peu, nous faisons appel à des agents de sécurité, car les incidents ont souvent lieu la nuit. Nous avons également investi dans des éclairages supplémentaires, des clôtures et des barbelés. »

Plan d’action

Tout se fait en concertation avec la police locale et fédérale. « Nous avons établi un plan d’action avec la police. Des agents de sécurité ont également été appelés plus tôt dans une station-service Q8 à Froyennes, en Wallonie », précise M. Vander Paelt. « Quoi qu’il en soit, cela prouve que le problème des transmigrants grimpés est loin d’appartenir au passé.

Source : Flux