Cimabel soumet des interrogations sur le nouveau plan anti-tabac

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Frank Vandenbroucke, le ministre de la santé publique, souhaite réduire le tabagisme pour arriver à une génération  sans tabac. Pour atteindre cet objectif, il a lancé un nouveau plan anti-tabac. Depuis 2009 , il n’est plus autorisé de fumer dans des bâtiments accessibles au public. Le gouvernement fédéral veut désormais étendre cette interdiction dès le 1 janvier 2025 à certains lieux spécifiques en plein air : des parcs d’attractions, des parc animaliers, des fermes pour enfants et des plaines de jeux. Le gouvernement fédéral examinera aussi d’ici avril 2023 quelles limitations sont possibles autour les terrains de sport et dans les activités des organisations pour les jeunes. 
La loi qui interdit la vente de tabac dans les distributeurs automatiques à partir de 2024  a été votée récemment. Mais le plan anti-tabac veut aussi interdire l’achat de paquets de cigarettes au bar dans les cafés et dans les festivals à partir du 1er janvier 2025. Le gouvernement fédéral a également conclu un accord pour mettre fin à la vente de tabac dans les magasins d’alimentation de plus de 400 m² d’ici 2028. L’objectif est aussi que les produits de tabac ne soient plus exposés dans les points de vente. 

Cimabel trouve que l’objectif du ministre de réduire le tabagisme est une ambition justifié. Mais l’ ’association sectorielle des fabricants de tabac met en doute la faisabilité et l’utilité de certaines mesures du plan anti-tabac. Cimabel dit aussi qu’annoncer des mesures politiques sans consultation préalable des secteurs concernés est problématique et témoigne d’un manque de sérieux. L’association doute également l’effet d’une interdiction d’étalage. Il n’existe aucune preuve scientifique sérieuse que les fumeurs sont motivés par des achats impulsifs et encore moins dans un pays passé sous paquets neutres. 

Auteur: Service Station

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